Le commencement, page 9

La frappe fut sèche, le ballon s’envola sous les yeux des autres joueurs puis s’immobilisa et tout se figea.

Pour une fois que l’entraineur le laissait jouer plus de cinq minutes. Là, il savait que c’était son jour qu’il allait mettre ce but qui lui donnerait une joie passagère mais si intense.

Il se retrouvait comme un idiot, les bras ballants, le ballon suspendu dans les airs. Il jeta un œil sur le banc de touche, le caocht statufié ainsi que les remplaçants, tous les joueurs sur le terrain.

Il se frotta les yeux, comme pour sortir de ce rêve éveillé c’est alors qu’il vit un spectacle qui le sidéra.

Une multitude de plumes dansaient dans l’espace.

Ricardo SANTIAGO le 15 octobre 2013