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- Un samedi à Paris ou sur mars, tout paraît tellement décalé. Au secours ! Je suis entré dans une autre dimension.
- Un SDF qui joue du piano à la gare de l’est. Pas comme un néophyte maladroit, non ! Comme un virtuose. Les voyageurs, les passants, n’osent pas le regarder jouer. Pourquoi ?
- Le son monte, les notes s’envolent, avec son sac éculé, son air négligé, émane de cet homme tant de beauté mais qui heurte à n’en point douter les sensibilités.
- Une vieille complétement cassée, pliée avec sa canne, elle aussi sans domicile fixe. Donc un domicile indocile qui ne cesse de lui échapper. Quelle tristesse ! Quel monde ! Quel immonde !
- Je préfère rêver, je croise des boutiques vides à jamais et je sens des souffles de vie, des gens qui croient encore à demain qui font des enfants.
- Je me perds, les pierres me parlent du passé et des âmes égarées. Chaque rue avec ses histoires. Chaque trottoir avec ses espoirs.
- Je suis un chasseur du temps, il m’échappe je veux le rattraper. Les souvenirs se bousculent, j’ai la migraine.
- Paris écrit son récit, je suis un pion parmi tant d’autres, un jour éjecté de l’échiquier mais avant laissez-moi une dernière fois aimer.
- Ricardo SANTIAGO le 19 10 2013
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