A l’arraché !

Dimanche, je m’enfonce dans la boue sur ce terrain mouvant, gorgé d’eau. Je cours, je cours et parfois j’attrape le ballon. Mon coach ne m’aime pas trop. Sans doute ma tête qui ne lui revient pas. Après le foot, on se lave le dos dans les douches. Ambiance le QUEEN à Paris. Non, pardon, je déconne. On se savonne dans son coin mais on est quand même nu sous la douche. Une dizaine d’Adonis, vraiment bien faits de leur personne. On boit un verre, puis deux, puis trois, apéro dès 11H30. Je suis un peu ivre. Je roule à 200 kilomètres sur route et je suis pourchassé par des gendarmes qui ne sont pas des jambons (oui, des gens bons). Oh ! Les mecs je leur ai mis une pige pas possible, ils ne m’ont jamais rattrapé. Le dimanche, j’adore glander au Carrefour du coin. Passer entre les rayons, acheter du saucisson, des oignons, des lardons, que des produits dont le nom finit en « on ». A la maison (encore un on) je regarde l’intégrale de « Bonne nuit les petits ». J’adore ce gros nounours, Pimprenelle et Nicolas, toujours en pyjama. Par contre un ours qui déboulerait comme ça chez moi, ça me ferait grave flipper. J’aime ensuite me taper tous les épisodes de Zorro, je déteste Zorro par contre j’adore Bernardo. Il ne parle pas pour ne rien dire. Quoi ? Il est muet ? Je me disais aussi. La nuit tombe et j’ai les yeux explosés de trop avoir fixé mon écran télé (et là on passe aux mots qui se terminent en « é »). Avant de me coucher, je fais des mots croisés. J’ai jamais trop compris comment ça fonctionner mais j’adore les petits carrés. Je vous passe la suite, je vais dormir et c’est lundi et donc une nouvelle journée. Ricardo SANTIAGO le 19 janvier 2013

Comments

[silvie]

Rigolo ce petit écrit,un petit comique finalement ce narrateur. Bonne continuation.