De L à D

La laie pleurniche, les cinq marcassins aussi. Le sanglier est mort ce soir. Tout a commencé sur des rails qu'il trouva malheureusement. Il rencontra aussi, le Paris Coulommiers de plein fouet. Et prendre le train dans le groin, ça ne fait pas du bien. C'est à ce moment que j'admire la musicalité de ce texte. Mardi, me voilà coincé dans le train. Le sanglier en dessous, moi au dessus et mon patron qui m'envoie des missiles par SMS; Deux heures à attendre qu'on décoince la bestiole et trois heures de retard au travail. J'apporte des touffes de poils de sanglier afin de ne pas me faire houspiller par mon supérieur hiérarchique. Manque de bol, il est allergique aux poils de sanglier. Il éternue, suffoque, me supplie d'appeler les secours. Je compose nerveusement le numéro des pompiers. Il bave, je rigole, je lui colle les poils dans les narines. Les sauveurs pompiers débarquent, genre Coca-Cola light. Ils essaient de ranimer le pauvre homme et l'embarque illico à l'hosto. Et je pleure derechef de joie. Aujourd'hui personne pour me surveiller, pister, critiquer et je ne cesse d'explorer l'univers des rimes en « é »..Ricardo SANTIAGO, le 1 mars 2014