Tambien te amo

Tambien te amo…J’écoute ma chanson avant une journée d’embûches. Pour quel prix ? 1 %, je sabre le champagne, frais.

Les bulles dansent dans le verre. Puis remontent à la surface et éclatent.

1.% d’augmentation c’est quand même une sacrée reconnaissance du travail réalisé.

Je me saoule. La bouteille roule sur le sol. Hic ! Hoc !

Je ris seul, désespéré de tout ce que je vois.

Mais je tiens la route. Droit comme un I. Sauf, là, j’avoue. Je zigzague.

Le capitaine doit reprendre la barre.

Le bateau (ivre) est secoué par des tempêtes.

Je dois emmener le navire à bon port. Et tout est bon dans le cochon. Quoi ? Ce n’est pas un porc ?

Je rigole de mes âneries, je suis dans le train, d’humeur badine, les filles sont printanières.

Le ciel est bleu, moi gris.

Arrivée à La gare. On tourne un film policier ? Un type élancé cavale en jetant des regards inquiets sur deux flics qui le poursuivent.

Il court vite, les policiers, eux ont des enclumes dans les pieds même un cul de jatte irait plus vite.

Je souris béatement.

Finalement, la foule, les piétinements, les chanteurs du dimanche, les maraudeurs, je préfère éviter.

Dehors, je gambade l’été me fait du coude, je plonge dans la cité, céleste.

Mes amis, demain, qui sait ? Je peux me noyer dans un verre de…Champagne.

On se quitterait ainsi péniblement et sinistrement ?

Venez, on va faire l’école buissonnière. On va rire, chanter, danser et faire abstraction du reste.

Et si un jour, vous ne m’entendez plus, vous garderez de moi (j’espère) un bon souvenir.

Texte Protégé

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Ricardo SANTIAGO