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LE DEPART
Au revoir !
Tu ne sembles pas très affecté ?
Pour me rassurer, je me dis que tu composes.
Tu veux partir seul.
Sans doute, pour éviter les effusions.
Les années n’ont pas été clémentes.
La mort en a fauché plus d’un, c’est la vie ?
C’est dur de compter le nombre des années.
Elles filent, tout comme toi.
Nous, on joue la comédie de l’indifférence.
A l’intérieur, on lutte contre l'affliction qui nous submerge.
Tu es désormais grands, bon vent !
Parfois, fais-nous signe.
Dis-nous, si ce n’est pas trop dur, que tu tiens à nous.
On n’a pas vu s'envoler tes vingt printemps.
Pour nous, tu n’es encore qu’un enfant.
Texte Protégé
Copyright © 2014
Ricardo SANTIAGO
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