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Bye ! Bye ! Chère madame. C’est fini ?
On claque les portes ! On hurle.
Terrible !
Hier, encore on se comptait fleurette.
Main dans la main on se jurait un amour éternel.
On s’imaginait dans un doux foyer.
Quel magnifique tableau, pub dentifrice !
Heureux avec des enfants.
Rien ne pouvait anéantir notre magnifique relation.
Sous les draps, nous étions habités par la ferveur.
Bouquets de fleurs, faire l’amour pendant des heures.
Aujourd’hui, j’use mes lotus, je renifle, âme en peine.
On s’est balancé les pires vacheries.
Hier, si beaux, là, tellement moches.
L’appartement se vide, ressentiments à tous les étages.
Je te haine, je te haine à tout jamais.
Vais-je m’ouvrir les veines ? Comme dans ces drôles de drames ?
Je me balade dans la rue, visage déconfit.
Je fais peur, je quémande un peu d’amour.
A genoux, je m’humilie et les jeunes filles me fuient.
J’ai honte de moi, je n’ose plus me regarder dans la glace.
Un jour, je vois glisser un rayon de soleil.
Épée de feu qui pourfend mes nuages gris.
Mon cœur bat plus fort, il renaît.
Je me rase, je redeviens digne, fier de moi.
J’illumine à l’intérieur, j’attire les ravissantes lucioles.
Tu t’éloignes, je ne t’idéalise plus.
Mon Dieu ! Il y a temps d’amour à donner.
Tant et tant d’âmes à apaiser.
Je découvre que tes baisers étaient tièdes.
Notre passion était en carton.
Je vis enfin !
Texte Protégé
Copyright © 2014
Ricardo SANTIAGO
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