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La foule se presse, masse humaine qui mécaniquement va travailler.
Je m’écarte. Je ne veux pas être emporté par cette vague.
Je sors dehors, je n’en peux déjà plus.
L’été peint en bleu avec ravissement le ciel.
Paris fourmille, je croise des troquets, odeurs de café, de croissants chauds.
J’avance et déroule des souvenirs enfouis au plus profond de moi.
Lorsque le destin n’avait pas fauché quelques proches.
Où sont les amis du passé ? Je croise quelques âmes.
Une caresse un peu froide sur mon visage, un geste d’affection d’un ailleurs.
Ici tout semble immuable, décor où seuls disparaissent les protagonistes.
Amour, haine, la comédie humaine qui part en poussière.
C’est ici que je vais m’envoler, je le sais mais aujourd’hui je vis.
Dans un café, je sirote un expresso en observant le spectacle de la rue.
Je fais abstraction des secousses qui font trembler le monde.
Dans ma carte postale rien ne peut m’arriver.
Texte Protégé
Copyright © 2014
Ricardo SANTIAGO
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