Je me nourris à la source de tes larmes, de tes joies et tes peines.
On ne va pas refaire le monde, il est trop tard
Nous construisons un univers à nous
Loin des tumultes de la ville sur un douillet tapis d’herbe
Sous les bienfaits de l’astre de feu, éloignés des nuages et des orages
Nous respirons enfin !
Les traîtrises nous n'en pouvions plus,
Celles d’amis, celles des nôtres, nous leur avons tourné le dos, sans le moindre regret
Les mesquins et leur laideur intérieur, dans leur panier de crabes à s’entretuer
Dans cette immensité, nous découvrons un paysage à perte de vue
Pas de distributeurs de billets, de mendiants allongés sur le trottoir
Le matériel est immatériel, nous vivons dans l’éternel
Nous croisons des sages qui nous attentaient patiemment
Ils nous racontent de merveilleux récits plein noblesse
Ici, point de frayeurs mais une paix bienfaisante qui nous rassure
Nous resterons en ce lieu, nous ne reviendrons pas et si on nous pleure, trop tard…
Protégé Copyright © 2015 Ricardo SANTIAGO
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