C'est joli des illusions qui comme des dominos tombent une à une
Nous voilà remis sur le bon chemin, le gratin a tourné son pouce vers le bas, c'est la mort
Je grince des dents, je rentre ma colère, je ronge mon frein, je repars au combat
Tu traines ton vague à l'âme, tu bougonnes dans la marée humaine
Malgré tout, tu es bien la plus grande parmi tous ces gens
Des nanas se croient à la plage en short mini, elles sont un peu hautaines
Des loulous roulent des mécaniques, plus ridicules que féroces
Des touristes mal fagotés serrent leur sac de peur de se le faire arracher
Les Champs Elysées clinquants qui déroulent, nous sommes un peu perdus, aujourd'hui
Je ne sais plus trop où je suis, après une rafale, difficile d'assurer de nouveau
Se dressent des incertitudes comme des pics levés vers le ciel
Peu à peu, on s'éloigne de ce tableau trop saturé
Dédale de rues qui nous conduisent, enfin, vers ce nid bien perché
On fait la moue plus que l'amour
Comme dans une tragédie, on a des masques d'affliction
Je cueille un à un tes baisers nourris avec tes larmes
Le roman qui jusqu'à là avait été si joyeux se pare de gris
Mais l'histoire n'en est qu'à son début, le mot fin n'est pas sur l'écran
Je saisie une plume comme dans les temps anciens,
respirant l'odeur si particulière de l'encre
Il était une fois….Les récits d'amour jamais ne cessent
Protégé Copyright © 2015 Ricardo SANTIAGO
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