Le charme des premiers jours s'est envolé, des tapis de poussière s'étendent à l'infini, des objets inutiles envahissent l'espace.
La maison a perdu son âme, les cris d'enfants, les larmes, les passions, balayés, le temps a tout effacé.
Je ne me reconnais plus devant cette glace, mes cheveux ont blanchi, le jeune homme est parti.
La chaleur de ta main, "merci !", elle me donne le courage d'avancer.
Tes caresses me réconfortent, elles parviennent à retenir le flot salé qui me submerge.
Tu m'entraines loin de ce tableau délavé.
Le train arrive, mon coeur est serré, le décor s'éloigne, disparait comme si il n'avait jamais existé.
J'ai fait un tri, les faux compagnons ont retrouvé le néant, les enfants font leur vie, c'est mieux ainsi.
"Désormais, mon ange, nous sommes tous les deux, ma fragile, ma belle au bois dormant, tu me l'as dit, la vie ne fait que commencer"
Protégé Copyright © 2015 Ricardo SANTIAGO
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