C’est sous les bourrasques larmoyantes d’un samedi sans l’éclat de l’été, que j’écris en ce mois de juin où les saisons se confondent.
En regardant courir les herbes folles dans mon jardin, mon clavier s’affole.
Je songe aux amis du passé, plus qu’imparfaits et qui m’ont tant blessé, aux amours contrariés, aux parents dispersés comme les feuilles rousses sous la violence de vents glacés.
Ne pas abandonner, tomber et ne plus se relever.
La vie n'est pas une impasse.
Alors, oui !
Je m’accroche avec comme seul bagage des moments où je ne suis pas sage.
Texte Protégé Copyright © 2015 Ricardo SANTIAGO
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