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SOUS TON " TOI "

par chroniquesterriennes.over-blog.com 4 Septembre 2016, 16:30

Des Particules de pollen tourbillonnent dans la vallée, je m'échappe loin des ressentiments viciés.

Pour me distraire un peu, j'ai fait des ronds dans l'eau, sur la mer et sur quelques ruisseaux.

Devant ton miroir tu dessines des vagues au dessus de tes yeux d'opales.

Parmi les coquelicots, les marguerites, les herbes folles, je me sens mieux.

Au sommet de la montagne trône ta maison de poupées.

Un panache de fumée s'échappe de la cheminée vers les cieux.

Des ailes de mon dos surgissent pour m'aider à te rejoindre au plus vite .

Allongée sur la banquette, par la fenêtre, tu me guettes.

Les oiseaux sont médusés lorsque je les salue.

Le vent fouette mon visage, quelques plumes tournoient dans l'espace.

Nulle crainte, même si le paysage, plus bas, est minuscule !

Je traverse des nuages soyeux, les ciel est un endroit merveilleux !

L'horloge tourne les aiguilles, inlassablement, impatiente tu rêves d'ébats incessants.

Mes doigts pianotent sur les carreaux, le bruit effraie la famille escargot.

Accorte, tu m'invites à partager des pâtisseries.

Ta fragrance se mélange aux arômes du café fraîchement torréfié.

Vêtue d'une nuisette transparente, je savoure du regard tes seins fermes.

je t'imagine déjà sous des draps, ronronner tout contre toi comme une chatte.

Mais tu aimes que j'attende !

Tu es un cadeau de Noël posé au pied du sapin, qui émerveille, qu'on convoite, qu'on observe, curieux, exité !

Les bougies déposées, ici et là, grelottent , bercées par un souffle mystérieux.

La nuit se pare d'habits de gala aux pierres précieuses qui scintillent dans les ténèbres.

La lune complice, jette de la poudre d'argent sur le paysage endormi.

Après nous être sustentés, tu t'approches, féline.

Mes mains dorlotent tes jambes, sans fin.

Pénitent je m'agenouille pour goûter ta fraise sucrée.

Où donner de la tête devant ton corps brûlant comme des braises ?

Enfant devant mille friandises, mes mains s'affolent le long de tes courbes.

Ta langue facétieuse assaille ma bouche, mes doigts glissent sur tes reins, tes monts.

Nos effets gisent sur le sol, ta voix de sirène me supplie d'aller plus loin.

Texte Protégé Copyright © 2016 Ricardo SANTIAGO

SOUS TON " TOI "

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