Pendant que les chiens se font les crocs, je plonge dans tes yeux.
Jolies émeraudes qui m'attirent et me fascinent.
M'échappant, loin, des flux d'images froissées.
Je me tourne vers demain, même, à genoux !
Tu me tends la main, me relevant, le monde apparaît différent.
Certes, il ne tourne pas rond, mais, des parcelles d'espoir s'encrent dans nos réalités !
Comme le soleil troue les nuages
Comme le printemps peint la nature de couleurs barioliées.
A quoi bon songer à la misère qui fait vaciller nos convictions ?
Le fardeau des calamités, ne nous fait pas avancer.
Léger, soudain, j'ai des ailes dans le dos
Elles ont toujours été là, invisibles, ignorées.
Quel magnifique tableau, la ville vue d'en haut
C'était ça ta vocation ? M'offrir une perception différente, aérienne ?
Tu te drapes, soudainement, d'une tenue de deuil aux saveurs de calvaire ?
Toi, si solide, ton coeur se fissure, j'en ramasse les petits bouts.
Désespérant, ma grande âme a perdu sa flamme
Je me blottis tout contre toi, ne parvenant pas à stopper le ruissellement de ta souffrance
Le rideau pourpre choie , le pièce est-elle terminée ?
Je crayonne un nouvel épisode, avec un dénouement heureux !
Pas question que tu disparaisses dans les marécages de la mélancolie !
Jamais ! Je ne t'abandonnerai...
Nous sommes des âmes soeurs.
Les voiles occultes sont déchirés, comme tu me l'as enseigné.
j'ébauche des sourires, un avenir sans embûches.
Pour que nous cheminions, éthérés, vers des cieux cléments !
Texte Protégé Copyright © 2017 Ricardo SANTIAGO
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