LES CHRONIQUES DE RICARDO 263

Mais, euh ? Personne ne comprend mon humour.

Eh ! Oh ! J'arrête tout !

Eh ! Oh ! T'es ok, t'es bat !

Oh ! Eh ! C'est bon pour le moral !

Voyez ! Voyez ! Dans quel état suis-je ?

Dans quel état gère ! (attention jeu de mots).

Le moral dans les chaussettes, envie de mourir d'amour enchaîné.

Marre ! J'ai le cafard !

Marre ! De la danse des canards.

Je jette ma plume bien loin.

Elle tombe dans un coin.

Fin du plumitif, snif ! Snif !

Adieu texte à pile.

Adieu rapports textuels.

Je quitte le milieu littéraire pour aller voir danser la mère le long des golfes clairs.

S'éloigner sur la pointe des pieds pour ne pas déranger.

Mon ordinateur au feu, adieu ! Adieu !

Loin de la civilisation, du ballet incessant des avions.

L'éclat de ma lumière brillera loin des cimetières.

S'épanouir dans un petit coin de verdure, un endroit sûr.

Plus de like, en hiver ou à Pâques.

Caché dans notre lit douillet avec celle qui sait apprécier.

Tout doux ! Tout doux !

Loin de la civilisation, Pardon ! Pardon !

Ricardo Santiago, le 22 septembre 2019