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Pose

par chroniquesterriennes.over-blog.com 7 Mai 2020, 09:25

Je lis les étiquettes des boîtes de conserve, des lessives, des aliments. Quoi ?

Nous nous occupons.

Je découvre à quel point, je me nourris mal, ils nous empoisonnent.

Dieu merci ! J’ai un jardin et, tel les vaches, je broute du naturel.

Mastication sans fin et intestins en alerte.

Je ne mange que de la bonne herbe, des pâquerettes, des pissenlits et autres plantes dont j’ignore le nom.

Le coronavirus c’est ligth, j’ai perdu quelques kilos.

Je m’admire devant la glace, la balance m’accueille avec bienveillance.

Lorsque nous sortons, les gendarmes sont sur le pied de guerre, où que nous allions ils surgissent comme des diables d'une boîte.

Heureusement, nous nous tenons à carreaux.

Madame O parle aux oiseaux là-haut sur les branches, elle vole les rejoint et elle devise de longs moments. Je l'attends et nous repartons marcher. Elle me parle aussi, j'aime ça.

Les emplumés sont libres, eux, pas de tracas particuliers, si ce n’est éviter les prédateurs.

Hier soir, nous avons regardé le film multi-oscarisés : Tant qu’il y aura des hommes.

Sujet : Des soldats dans une caserne et deux femmes vénales.

Dialogues sans fin, un baiser sur la plage resté dans les mémoires et un jeu d’acteur outré.

C’est Plus belle la vie en noir et blanc et aux Amériques.

Les jurés qui ont distribué les oscars à cette oeuvre devaient être sacrément beurrés.

Je m’endors en rêvant de guerre, de méchants japonais et des beaux soldats très bas de plafond qui lèvent le coude toute les dix minutes.

Ricardo Santiago, le 04 mai 2020

L’image contient peut-être : ciel, nuage, arbre, herbe, plein air et nature

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