Les histoires de Ricardo 42
Je deale des likes à Barbès, en plus je refile les cartes de visite de mon grand gourou préféré, Maitre Ça Mou...
Gourou de secours 24H/24H.
Mes affaires sont prospères. Youp là boum !!!
À cet instant, j'appréhende, j'ai la trouille... Je perds mon chaleureux public qui ne capte plus rien de ce savoureux récit.
Pas grave, j'ai dans ma besace des likes et je m'en colle direct, car je me trouve infiniment drôle.
Madame O me le dit chaque jour, textuellement : " Ricardo (c'est moi), tu me fais rire.."
C'est ce qu'on nomme communément des rapports textuels... Mais il existe toutes sortes de rapports et nous ne vous dirons pas tout, bande de petits curieux !
En attendant, faut manger et nos revenus, ce sont mes likes.
Comment croyez-vous que je puisse vivre rue de la Pompe (à fric) sous les dorures ?
Hein ????
Le like me rapporte un fric monstre, tout le monde l'attend, mais avant faut passer à la caisse.
Mes affaires se font sous le manteau pour échapper aux pairs, au fisc et au Saint Esprit, via Amazon aussi...
Et j'engrange du pognon comme Onc' Piscou.
Je surfe sur des montagnes de pièces d'or...
Putain ! Ça fait chier toute cette monnaie ! C'est lourd, ça pèse un âne mort.
Ne me croyez pas ladre, je distribue un peu de cet argent à quelques filles de rue.
Ma préférée ? Edith Serin cousine d'Edith Piaf, je lui balance des graines et elle chante comme un doux rossignol de nos amuuuuuurs...
Bon...C'est pas tout mais j'ai du taf et une famille à nourrir, je suis un honnête commerçant, veuillez m'excuser, je dois vous quitter...
Ricardo Santiago le 17 juillet 2020
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