Paris première chaîne de merde...

Paris première chaîne de merde...

Comment oser découper en rondelles un chef-d'œuvre du cinéma français chiant des années 50 : Touchez pas au grisby ! Entre deux dialogues soporifiques, des nanas qui dansent raides comme des bâtons, vlan ! Six ! Sept pubs ! Répétées deux fois chacune. Putain ! Mais laissez-nous nous ennuyer tranquilles avec Gabin qui passe son temps à picoler, son pote âgé ahuri et amoureux, quelques coups de feu et Lino Ventura en méchant grimaçant. Bah ! Non ! 12 fois qu'on aura dû se taper un gamin tête à claques pour une marque de supermarché avec ses questions de débile profond : Papa, pourquoi parfois maman crie "oh oui" ? Pourquoi, quand j'avale de l'air, j'ai des ballonnements ? Pourquoi maman a poussé Mamie dans l'escalier ? Pourquoi les femmes blondes...

Pendant ce temps, on enrage. Nous voulons la suite, pouvoir ronfler bercés par la voix de Gabin (turc)...

Finalement, ils nous arrachent à notre léthargie. Le vilain est butté et l'ami crétin aussi. Pour fêter ça, Jean-Jean (Gabin) ouvre une roteuse... Mais l'affreux môme revient... L'écran plat a fini ses jours en morceaux dans la poubelle. Ça nous fera des vacances et terminé l'affreux morveux.

Quelle plaie ce mioche ! Un vrai cave ! Gabin n'aurait pas aimé.

Ricardo Santiago le 24 octobre 2020

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