Un dimanche sous la haine
Dimanche, je ferme ma gueule…
Impossible désormais de parler ou d’écrire sans que tes propos soient dévoyés, sans tomber sur des bas de plafond, des crétins, des sectaires imbéciles et racistes.
Les andouilles courent les rues, hantent les banlieues lépreuses et les beaux quartiers.
Je m’éloigne du chaos des villes.
Nous parlons aux vaches, aux ânes qui sont plus intelligents que quelques intellectuels qui se branlent le cerveau et qui excusent les pires horreurs.
Nous devisons avec les plantes et même les plantes des pieds.
Madame Odile m’apprend le langage des oiseaux et nous sommes sous le charme de leurs chants.
Nous confions aux arbres notre confusion, notre dégoût.
C’est cool d’échapper à l’ambiance putride, à la folie masquée, ou pas.
On accueille en France des gens par pitié et ils viennent vous tuer à coups de hachoir ou vous décapiter.
Parce que le mot laïcité les fait chier.
Aimez-vous les uns les autres.
Tuez-vous les uns les autres, mais pour qui ?
Possiblement pour un être qui n’existe même pas.
Et si il existe, il s’est depuis longtemps détourné de sa création.
Ecoeuré, désabusé, désespéré.
Ricardo Santiago, le 20 octobre 2020
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