Bien, bien… Causette est de retour, elle est grande, boit comme un trou et agace les agents de police.
Elle trafique les vaccins douteux dans des quartiers non moins suspects.
Causette s’acoquine avec la racaille dans des quartiers interlopes où tout le monde s’appelle Pierre.
Pour s’y retrouver, notre héroïne les a numérotés, Pierre 1, 2, 300, 2402…
Elle tombe amoureuse d’un vieux chêne, c’est le moment poétique de l’oeuvre, elle tente de le déraciner, mais les écolos du coin l’en empêchent et la collent au trou.
Avec ses dents, Causette lime les barreaux de sa cellule et parvient à s’échapper.
Elle retrouve sa vie dégradante, devient néanmoins un modèle pour quelques rappeurs en mal de rimes bancales.
On loue sa bravoure pendant qu’elle aligne les cadavres, son vaccin est plus dangereux que le Covid lui-même.
En se sauvant à Lourdes, elle croise Bernadette Soubiroux, voit La Vierge et la vaccine, tout ça nimbé d’une musique baroque.
Est-ce la fin de ce récit ?
Quoi qu’il en soit, les acteurs, pendant le tournage, ont respecté les distances de sécurité, ils étaient bien masqués, les masques ont été effacés numériquement et on leur a collé des bouches virtuelles.
Sheila (lutte finale), qui interprète Causette, jouera certainement dans le prochaine film, Ringo pourrait faire une apparition fantômatique ainsi que quelques présidents de la République disparus, en images de synthèse.
Ricardo Santiago le 24 avril 2021
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