Jeudi où » jeudi » ce que je veux ON NE COMPREND PAS

Jeudi où » jeudi » ce que je veux ON NE COMPREND PAS

Je suis venu en tenue décontractée pour bosser et faire quelques rimes.

Je ressemble à un tennisman, d’ailleurs, je suis venu avec une raquette.

Avec mon vieux pote âgé, nous avons, dans le couloir de la grande société, installé un filet.

Je dois dire qu’en short, il est moins beau que moi, mais je ne lui dis pas, sinon il va se vexer et refuser de jouer avec moi.

Le public est déjà conséquent, quelques secrétaires avec leur café, quelques employés mâles avec leur café pareil et quelques cadres sups qui se sont accrochés au mur.

La partie commence, souple comme un roseau, je rends fou mon collègue qui transpire comme un cochon.

Je lui colle set sur set, nous sommes applaudis.

Finalement, il joue au filou, retrouve sa technique passée, on dirait un petit rat de l’opéra quand, sur les pointes, il essaie de me déstabiliser.

Petit à petit ce chien parvient à me rejoindre, ça ne va pas être possible, je tombe, hurle, la cheville pseudo-foulée, pas envie de me manger la honte en perdant.

Il vient me consoler, avoue sa défaite et s’en va sur la pointe des pied en tournoyant.

Qui me hurle dans les oreilles ? C’est mon chef, nous nous étions effondrés (nous c’est votre serviteur) sur notre ordinateur.

Je rêvais, dommage, néanmoins ! Je découvre mon collègue en tutu qui se promène dans les couloirs sans que cela heurte qui que ce soit.

Vl’à que je rêve debout… Enfin... assis pour être bien précis, mais prochainement debout, mon encadrant postillonne en gueulant, ça fait du bien, il me rafraîchit, l’été semble arriver, ce n'est pas trop tôt.

A suivre...

Le 11 août (à vos souhaits) 2021