L'un dit, l'autre pas.
par chroniquesterriennes.over-blog.com
22 Novembre 2021, 08:28
Matin grognon, obligé de parlementer avec les bourrins qui collent leur sac sur les banquettes pour pouvoir te poser. Têtes de morts masqués autour de moi. Les zombies sont avachis, frippés épuisés à reluire à la brosse comme de vieilles pompes usées. À l'aurore, je pensais que nous danserions au rythme du reggaeton en sirotant notre café sur Latina. Au lieu de ça, nous dûmes nous farcir une suite interminable de pubs ineptes : Couches, pastilles à sucer, Vanish par ci et par là et de nouveau couches, pastilles à sucer, Vanish par ci et par là.. Ce n'est qu'ensuite qu'arrivèrent les danseuses légèrement vêtues.
Puis, départ laborieux vers la gare, habillé classe, mais marchant à côté de mes pompes. Essayez c'est pas facile. Odile rayonnant tel un réverbère céleste me regardant luisant comme une luciole me perdre dans les rues du lotissement Excusez mais chez nous tout le monde est brillant. Et, là, dans le train, les paysages défilent, la journée ne fait que commencer.
Ricardo Santiago le 21 novembre 2021
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