Mercredi 07 décembre
par chroniquesterriennes.over-blog.com
9 Décembre 2021, 19:37
Au radar, je réalise une prouesse, préparer la collation matinale, à l’aveugle, en chantant du Gilbert Montagné.
Pitou l’animal canin m’applaudit avec ses pattes et en remuant la queue.
Odile descend les escaliers telle Zizi Jeanmaire au Moulin Rouge.
C’est la teuf dans la maison vide, dans la chambre vide où je passe l’été à écouter cette symphonie qui était si belle et qui me rappelle un amour infini.
Merci Michel Polnareff, d’avoir pu vous emprunter ces quelques mots de l’une de vos chansons
La maison n’est définitivement pas vide et nous sommes en automne même si on se croirait en hiver.
Mais, qu’importe, nous croyons vraiment à l’amour infini.
Nous déjeunons et sur la table trône notre sapin qui brille et qui ne sent pas le sapin.
Je me presse, le temps m’échappe, c’est l’heure de rejoindre la gare, un bisou à Odile et hop ! Dehors.
Le froid m’agrippe et le vent me susurre que je suis vivant.
Ce n’est pas rien, c’est même très bien.
Le ciel m’accueille constellé de mille étoiles qui scintillent harmonieusement.
La journée sera brillante même dans la grande tour aux fantômes.
Ricardo Santiago le 07 décembre 2021
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