Je te jure, il était beau avec son costume, assis devant la caméra à nous énumérer stoïquement tous les malheurs du monde.
C’était presque un ami, un frère, un cousin, un membre (actif) de la famille.
Qui eut cru que le soir venu, il se transformait en Dédé SK !
Un vrai film d’horreur quand il bavait, sortait ses tentacules pour s’attaquer à des jeunes femmes.
Ah ! Le monstre ! L’innommable !
Mais il n’était pas le seul, des gorets immondes étaient ses comparses dans cette série Z, sous-merde au budget ridicule.
Odile, regardant ce navet, se cachait sous les couvertures, Pitou le dog pas allemand, sous le tapis et je me voilais la face devant cette scène ou un ventripotent courait, avide de chair humaine, derrière une femme de ménage qui finalement l’affrontait en se défendant à coups de plumeau.
Nous étions heureux quand le héros, un gay tapant, coupait avec hargne les tentacules (et non les tantes acculent) de ces créatures diaboliques.
Comme quoi, les méchants sont toujours punis à la fin et ce n'est que justice.
Dans les prochains jours, pour être apaisés et oublier ces horreurs, nous avons décidé de nous taper l’intégrale de la série américaine, La petite maison dans la prairie où, à n’en pas douter, à part des gamines qui dévalent une colline, un papa nœud-nœud et une maman qui fait des tartes, nous ne subirons pas les abjections que nous avions du supporter en regardant notre série Z.
commentaires