Résumé de l’épisode précédent : Nono fait exprès de faire tomber sa savonnette sous les douches après l’entraînement au foot, personne ne veut lui ramasser.
Quelques temps plus tard, dans une rue glauque, sombre, cafardeuse, il est là notre Nono avec un long manteau, dès qu’un passant l’approche il ouvre largement les pans de son vêtement où apparaît toute une collection de savonnettes. Tous les parfums : géranium, muguet, lavande, gardenia, patchouli... Que des trucs hyper virils.
« T’en veux ??? T’en veux ??? » Interpelle notre Nono la mine un peu interlope, mal rasé, mal peigné, mal léché.
Les passants fuient en le voyant, certains hurlent et tombent asphyxiés à cause du mélange des odeurs bien chimiques de ses savons pourris made in on ne sait où. Son affaire de savonnettes, ne marche pas fort, pas fort du tout.
Une idée jaillit de son esprit dérangé, dimanche après notre match, il se dirige à pas de loup vers le vestiaire de nos adversaires (nous, ses savonnettes, il sait où il peut se les mettre... Dans sa poche, ou ailleurs, mais on n'en veut pas).
« T’en veux ??? T’en veux ??? Des savonnettes « Nos adversaires sont effrayés par ce type à poil, les bras chargés de son produit lavant.
Les voilà qui s’échappent des douches, terrifiés, mouillés et nus… Jurassic park, version foot.
Dans ma voiture, au retour, Nono chiale, mon grand cœur parle et je lui achète une savonnette.
Une histoire qui finit bien et un Nono, enfin heureux…
Ricardo Santiago le 05 février 2022
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