Lundi 2 mai 2022
par chroniquesterriennes.over-blog.com
7 Mai 2022, 07:54
Je suis allongé sur la mousse de la pelouse, entouré de touffes d’herbe et de fleurs, je travaille en regardant le ciel gris.
Je discute avec une coccinelle et Odile se demande si je n’ai pas perdu la tête.
L’œuvre est sortie, chut ! Je conserve encore le suspens, bientôt vous saurez, promis.
En attendant, le vent me caresse tout comme le soleil lorsqu’il daigne sortir de son rideau de coton.
Je travaille à ma manière, paisible, oubliant les horreurs que l’on veut à tout prix me coller dans le cerveau.
En mai, fais ce qu’il te plaît, ce n’est pas moi qui le dis c’est l’adage.
Etant par nature obéissant, je fais ce qu’il me plaît et je rêvasse.
Je respire à plein poumons, je vis, mais pas d’une manière frénétique, je connais ça trop bien et j’ai payé ma dette à la société.
Ricardo Santiago le 02 mai 2022
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