Pieds au plancher (histoire à moitié vraie et à moitié fausse)

Pieds au plancher (histoire à moitié vraie et à moitié fausse)

Je suis dans mon coin, dans mon bureau, devant mon écran d’ordinateur, fatigué d’avoir été la veille au soir au foot à Ferrière dans le 77 où Nono a son cheptel de gourgandines qu’il colle dans des camionnettes immondes.

Là, nous jouâmes au ballon contre des pépés atteint de parkinson (dring ! Dring !) Et/ou Alzheimer.

Malgré la faiblesse des momies que nous affrontâmes, nous perdîmes, c’est dire à quel point nous sommes mauvais.

Pour finir cette soirée d’horreur dans un EPAD à ciel ouvert nous eûmes droit à des boissons alcoolisées et quelques chips.

Une fois bien éclusé, Nono (notre héros), rejoignit sa voiture, où, pieds au plancher à 120 kilomètres heures dans les villages, écrasa au passage quelques innocents, tout en vociférant, m’accompagnant, néanmoins, fort gentiment jusqu’à chez moi.

J’ai eu un peu peur, j’avoue, et ce matin, je dois supporter des employés agités qui rigolent bêtement et se trouvent obligés de m’imposer leur conversation dont je me tape royalement.

Peut-être sont-ils énervés car nous ne sommes pas loin de la machine à café et qu’ils sont drogués à la caféine.

Sur BFM télé mis à part Poutine qui veut semer le chaos, le sujet principal est la recherche d’un fou furieux en automobile qui a pris des passants dans le 77 pour des quilles.

Personnellement je n’ai rien vu, rien entendu.

Et, là, on continue dans les couloirs, à m’assommer de dialogues abscons qui me saoulent, dans deux minutes, sur la tête de PPDA et DSK, si ça continue je me fais Harakiri.

Bonne journée à vous mes frères et un conseil, évitez le 77.

Ricardo Santiago le 15 novembre 2022