Allo « moment » bobo

Neige, pluie, l’hiver a décidé de se mettre au diapason de l’ambiance générale.

Mines déconfites, bras ballants,  travailler dans ces conditions relève de l’exploit.

J’évite de m’attarder sur le trajet, directement à l’essentielle, l’essence ciel, comme dirait Ricardo quand il est très en forme.

J’aligne les cafés, qu’à fait Ricardo ? Son travail, que voulez qu’il fit ?  Gestion, tergiversations, poils au menton, sans se départir de cet humour qui fit sa gloire il y a fort longtemps, quand il était fort beau après on devient fort laid, des laids concentrés, grisonnants et pas contents.

J’ai toujours été un chaud lapin, j’aime faire l’humour.

Pour emballer les filles, la seule arme qui vaille c’est de les faire rire. Ce n’est pas un art facile mais ça fonctionne à tous les coups.

Avec son patron, ça ne marche  pas  toujours, ça dépend de quel pied il s’est levé, alors parfois il se marre de vos âneries et d’autres il  vous envoie sur les roses.

En fait tout est question d’humeur et on n’invite pas l’humour à tous les repas, il faut savoir parfois le cacher, d’autres fois l’étaler, c’est d’une grande subtilité.

L’ennui c’est que je n’ai aucune finesse et que j’arrive avec mon artillerie à gags même aux moments les plus inopportuns. Allo « moment » bobo.

Bon sur ce pardon. Mais je n’ai plus rien à dire, bonne journée !

Ricardo SANTIAGO le 10 février 2013