Youpi tralala...J'ai mal dormi cette nuit comme tous les lundis.
Mais je décide en me réveillant à moitié fripé et cassé, de sourire à la vie.
Ma première mission, ne pas écouter les informations qui me dépriment (l'Euro, les dettes, du sang, des horreurs, des malheurs), de ne pas lire le journal qui ne me fait plus vraiment rigoler.
Bref, d'être un cerveau lent (rires) et un cerveau vierge de toutes ondes négatives (amen).
Après un copieux déjeuner, pain décongelé, lait UHT, Ricoré (marque déposée), 4 sucres, une douche, me voici fin prêt à affronter cette journée.
Malgré toute cette bonne volonté, je suis éreinté, je me sers un verre de jus d'orange Bio de chez Leader Price en écoutant le dernier Dave remixé et ça me donne des crampes d'estomac.
Train de 9H31, Paulo mon ami quinquagénaire est là avec sa petite valise à roulettes (il promène son ordinateur), je lui serre la pince et lui propose le CD de Dave qui a tant fait souffrir mes oreilles.
Il refuse poliment, il est plus fan des chanteurs décédés et comme Dave est encore de ce monde...
Je regarde les paysages défiler (plats, c'est la Seine et Marne) et on arrive enfin gare de l'est, accueillis comme il se doit par des roumains joyeux qui veulent me faire les poches.
J'ai un réflexe incroyable je leur tends tel une croix devant le vampire assoiffé de sang, le CD de Dave, ça les fait fuir à toutes jambes.
J'ai trouvé mon arme contre les emmerdeurs.
Au boulot, mon patron me convoque, sans doute pour un tête à tête lancinant.
J'arrive avec mon CD de Dave, il commence à me proposer des documents avec des courbes et des chiffres, j'essaie l'arme fatale, je dégaine mon CD de qui vous savez...
L'ambulance est vite arrivée, mon patron a fait une attaque, il est mort mais ces jours ne sont plus en danger (rires, merci). Décidément ce CD de Dave est miraculeux.
La journée passe ainsi, lumineuse, mais ce soir j'ai besoin d'affection et d'amour.
Je vais sur les Champs Elysées où trainent de belles filles et mon charme fait son opération habituelle.
Je me retrouve au café avec une créature avenante et insouciante, je l'invite à la maison.
Alors que les affaires étaient bien engagées, tombe de ma poche le CD de l'autre, elle ouvre de grands yeux effrayés, elle se met à hurler et s'enfuit à vive allure.
La porte claque derrière elle et je me retrouve comme un imbécile à chialer et à chanter « Vanina rappelle toi que je ne suis rien sans toiiiiii ».
Journée pourrie, tiens...
Ricardo Santiago le 06 décembre 2011 (merci de penser à mes cadeaux de Noël).
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