L’année commence mâle, oui et j’aimerais me faire la malle, sur une ile avec des vahinés, à me bronzer tranquillement, voire plus si affinités.
Mais je suis cloué au sol à supporter les uns et les autres, marasme annoncé, vague de connerie humaine. Je ne suis pas Moïse, impossible d’ouvrir en deux l’amer rouge.
Je surfe sur les bassesses du quotidien puis le soir je rentre dépité universel chez moi où j’allume la télé.
Là une superbe nana ou un mec qui me regarde de biais comme si il voulait m’hypnotiser déverse les nouvelles du jour.
Un ancien homme d’affaire rachète des journaux dans le sud, renfloué grâce à la générosité d’un ex-Président qui a prouvé que faire des moulinets avec ses bras ne suffisait pas à bien gouverner. Bref avec l’argent du contribuable notre bisness man vole en jet privé, à une vie dorée et sans doute est-il dans un paradis fiscal. Merci qui ?
Cinéma français, alors que les petits acteurs crèvent de faim, que les techniciens du cinéma demande la charité, on paie quelques acteurs des millions pour jouer comme des pieds dans des films que personne ne va voir. Profitant d’un système dont le contribuable, encore est le dindon de la force, ou de la farce, ces histrions aussi tôt fortune faite se barre illico presto en Belgique, Suisse ou Californie pour ne pas honorer l’impôt. La France est décidément bonne mère et altruiste, enfin pas pour tous.
Bon…J’arrête las, sinon on va finir par s’immoler par le feu…Je ne vous parlerai pas de la neige qui refroidit bien des hardeurs (comment ça ? ça ne s’écrit pas comme ça ?), de gamins qui se font pulvériser par un train pour une fois pas en retard alors qu’ils circulaient tous complètement en ivre en voiture. Bla bla bla…
La guerre, les morts, les mortadelles, chômage, outrage, ô rage ! Ô désespoir que n’ai-je donc vécu que pour cette infamie…Vous remarquerez que j’ai un peu de culture et fort heureusement les informations s’achèvent toujours pas une touche positive.
Comme dans la vie, on se fait bien chier avec des emmerdeurs puis dans cette montagne de fange, un truc qui brille, un machin qu’on extrait. Oh ! Merveille ! Un petit trésor. Toujours plus de lecteurs sur mon blog, de nouvelles amitiés parfois éphémères. On pleure de joie, on vibre, oh ma sœur ! (qui a vu un jeu de mots caché ?).
Mais ou vais-je ? Mon Dieu je me vourvoie. Oh vieillesse ennemie. Je prends ma canne, je vais sur le bord du lac, je m’assoie sur un banc, balance du pain sec aux canards mes nouveaux compagnons.
Il neige, je glisse sur le verglas avec ma canne, j’ai la peau hydratée, plus de rides, les miracles des nouvelles crèmes, je suis vaillant, je m’attaque aux jouvencelles, on fabrique un igloo, on tue un ours blanc et on s’offre entre deux glaçons.
On boit du vieux pape avec nos amis pingouins, ici le lecteur admiratif se demande mais où va-t-il chercher tout ça ?
Dans ma tête, ce n’est pas si compliqué…Mais faut que je m’arrête, le devoir m’appelle…
Ricardo SANTIAGO le 16 janvier 2013
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