Tu es partie sans te retourner, sans doute a-t-il pleuré, mais toi tu as continué à avancer.
Tu l'as laissé dans cette sinistre prison, dans cette pension infecte pendant que tu goûtais à la liberté de ne plus être enchainée.
Je suppose qu'une terrible affliction t'a poursuivie ?
Mais quelque soit les sentiments qui t'animaient, tu as détruit sa vie à tout jamais.
Peux-tu seulement imaginer les souffrances qu'il a endurées ?
A ses cris de douleur, tu es restée sourde.
Lui chaque matin, espérait que tu viennes le chercher.
Il t'aurait pardonnée.
Mais à ses suppliques ne répondait que le lourd silence de ton indifférence.
Cet enfant a grandi, il est devenu silencieux et mystérieux.
Impossible d'interpréter ses pensées quand il te regardait.
Dans cette affreuse introspection, se cachait un passé qu'il préférait oublier mais qui le poursuivrait à tout jamais.
Ricardo SANTIAGO le 22 septembre 2012
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