La haine pas fraîche

Je n'en puis plus, je suis miné par le froid, miné par le travail, oui ! oui ! J’ai vu un gros miné.

Mais tout va bien. J’ai décidé d’aimer tout le monde, ça mange pas de pain, ça fait plaisir et ça emmerde ceux qui ne t’aiment pas et que tu aimes quand même.

On se  sent  bien à dispenser de l’amour comme des pétales de fleurs, pieds nus  en sautillant.

Bon…Je n'y gagne rien. J’en ai assez de tous  ces gens bons enfin pas bons (hi ! hi ! c’était pour le jeu de mots) qui se détestent et qui ne savent pas pourquoi ils se haïssent.

Après, ça créée des problèmes de voisinage ou au boulot, même dans le métro. C’est laid toutes ces personnes qui ne peuvent plus s’encadrer.

Ces problèmes de couple..Tu parles ! Au début ils s’adorent. Ils ne peuvent pas se passer l’un de l’autre, ça sent la sucrerie, la guimauve, main dans la main, cheveux au vent avant que l’homme ne se dégarnisse  et perde invariablement son charme, même si le chauve sourit….

La femme  prend des kilos, pendant que son homme prend du ventre et des kilos forcément. Ils finissent par se balancer les gamins dans la face Pfft ! Ces drames, c’est pathétique.

Les collègues. Ah ! Les collègues ! Bla bla…Celui-ci ne fait pas bien les choses, l’autre les fait avec trop de zèle (faux cul).

La famille, bouh !  Règlement de compte à OK Corral. Diner autour de la table. Critiques acerbes à droite et à gauche, haines retenues ou pas et c’est la bataille rangée. On a beau être du même sang !

En haut ou en bas de l’échelle, cela ne change rien. On se tire dans les pattes et gisent les victimes blessées à tout jamais.

Mais mince ! On nous a montré le chemin, aimons-nous les huns les autres disait Attila qui est la plus grande tondeuse du monde, là où il passait l’herbe ne repoussait pas.

L’herbe ??? T’en veux c’est de la bonne.  Guerre des gangs, des gangs gourou (rires). Merci !

Guerres, envoie la grenade (olé). Tu ne sais pas pourquoi ? Mais tu tues, pas sans danger comme la voiture qui fait « Tu ! tu ! ». Mais qui tu tues ???  T’en sais rien. Mais ce  bonhomme en face, tu le détestes, qu’importe si c’est sans raison.

Moi, c’est décidé, j’aime ! Toi, lui, l’autre, l’ami disparu, la femme de mon voisin, le chien qui passe, le chat, la soupe à la grimace, l’arracheur de dents ou dehors (rires)…

Qu’il est bon d’aimer.

Ricardo SANTIAGO le 25 janv. 13

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