Je suis un vilain petit canard, qu’importe qu’on veuille me chasser et trouer mon plumage, je continue à avancer.
Je ne brade pas les amitiés, je ne me prostitue pas pour quémander quelques miettes d’amour.
Qu’un grand nombre ne m’apprécie pas, je ne m’en formalise pas du moment qu’une poignée d’autres m’aiment d’un amour sincère.
Je n’ai pas envie de me taire, de courber l’échine, de me prosterner…La composition, l’hypocrisie, l’obséquiosité me font horreur, je ne leur ferai point d’honneur.
Je reste comme je suis, les critiques ne tuent pas surtout si elles sont vomies par des jaloux qui ne passent leur existence qu’à s’enfoncer dans les marécages de leur médiocrité.
Chaque jour j’écris, je ne me soucie plus trop d’amasser des foules si quelques-uns seulement me lisent, j’en suis au fond ravi.
J’ai perdu dans la bataille, quelques dindes et coqs envolés, je ne sais où. Bestioles ayant perdu le sens des valeurs.
Mais malgré tout, je reste un vilain petit canard, je me dandine dans un désert d’incompréhension mais mon passé m’a construit et on ne devient pas un beau signe par miracle.
La vie n’est pas un conte de fées, les vilains petits canards restent ce qu’ils sont.
Ricardo SANTIAGO le 11 janvier 2013
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