Mme V sort la grosse artillerie, des capsules de café de toutes les couleurs sous l’œil gourmand de Dodo qui depuis qu’il sirote du café de Mme V ne fait plus Dodo.
Il tremble de tous ces membres, la caféine le rend dépendant. Pendant ce temps Monsieur N nous fait une démonstration de cerveau lent. Il souffle dessus car il n’y a pas une once de vent, ni derrière d’ailleurs.
Monsieur C, lui cherche à nous refourguer des timbres à 0.61 €, par planches entières. Il doit atteindre ses objectifs…Il a un grand manteau et l’ouvre de temps à autre nous déballant sa marchandise.
J’ai du mal à choisir une pastille de café, une rouge, une marron, une verte, Mme V me regarde effrayé, Dodo est en manque de café, il snife de la Ricoré pour se soulager. Mais Monsieur N en voulant faire grimper son cerveau lent souffle sur la poudre et voici Dodo qui se jette dessus et qui tente de l’étrangler.
Monsieur C a réussi à vendre toutes ses planches de timbres à une vieille qui n’avait plus toute sa tête, il compte les liasses de billets en fumant un gros cigare avant de se faire dépouiller par des types cagoulés. Tout est à refaire, il pleure sur le trottoir, Dodo a enfin sa tasse de café, il est plus calme, le cerveau lent flotte par la fenêtre, c’est très romantique.
La porte se ferme, Mme V doit se plonger dans son travail, Monsieur N court dans les couloirs comme un gamin avec son cerveau lent et Dodo joue au jack pot avec les machines à café. Il gagne des expressos, des cafés olé, des thés d’oreiller. Il est heureux ingurgitant des litres de nectars d’hiver et varié.
Monsieur C devient timbré avec ses planches de timbres, il en colle partout, en ricanant, je crois qu’il n’a plus sa raison.
Quelle étrange journée.
Ricardo SANTIAGO le 13 avr. 13
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