Le type en costard déballe des informations déprimantes, je passe à autre chose, des nanas courent en souriant, pas une once de tartre sur leurs dents, cheveux au vent, c’est un peu chiant, il faudrait qu’elles arrêtent de galoper ainsi.
Une autre chaine, c’est bien le mot une chaine, un truc lourd. Une bande de flics joviaux et décontractés sont à la morgue, l’endroit le plus gai qui soit, un meurtre, ils se balancent des vannes, pendant qu’on nous détaille le macchabé.
Ailleurs une naine claque des doigts et hop ! Je passe dans un autre univers, des bonhommes en toque et des gens qui s’affairent à concocter des plats.
Je regarde une nana aux jambes longues, derrière des nuages, de la pluie, de la neige, je suppose que c’est la météo.
Une autre demoiselle joue avec des boules, des numéros qui s’affichent, ce n’est pas bien de jouer avec des boules.
De vieux types discutent dans des fauteuils en cuir, vachette retournée ou cheval, puisque désormais plus de bœuf, de veau ou que sais-je ? Tout est à base de cheval même ma fièvre est de cheval.
De quoi parlent-ils ? Je ne comprends rien, je m’arrache de là. Ici ça chante, mal, comme quoi chanter est un art. Je rêve de dégommer tous ces artistes en herbe qui célèbres fument de l’herbe.
Un type à tête de hibou, caillou, genou, avec un balai dans le….Nous observe avec ses yeux ronds, c’est du sérieux, dirait-on, son discours m’assomme je vais dans la prairie.
Après j’irai sous l’eau me balader avec un poulpe géant.
Les poulpes souvent sont moins pénibles que les gens.
Ricardo SANTIAGO le 12 février 2013
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