Le parc était envahi d'enfants qui piaillaient, c'était rafraîchissant. Il jouait dans le sable, parfois se tournait vers moi, jetais un regard puis vaquait de nouveau à ses occupations, seau et pelle comme ustensiles.
J'étais heureux d'être avec lui, son visage pétillait. Cette naïveté, cet espoir de lendemains joyeux, cette complicité qui se dessinait. Rien ne paraissait vouloir briser les douces années qui s'annonçaient.
Je me suis enfin levé dans le parc déserté, pas d'enfant dans le sable, seul le souvenir d'une ébauche, un acte inachevé, un triste regret, une culpabilité..
A suivre....
Ricardo SANTIAGO le 25 septembre 2012
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