Je ne ressens rien, ni haine, ni amour, tu es un peu comme un inconnu, qu'on croise et qu'on oublie.
J'aurais, c'est vrai, apprécié ta présence, me sentir fort grâce à toi.
Tu aurais été mon modèle et tu m'aurais protégé...Cependant tu es parti sans un baiser, sans un dernier regard.
Aujourd'hui, je croise ton chemin, tu n'as pas l'air vaillant, tu me fais même de la peine.
Tu n'es pas très fier, tu balbuties quelques regrets, trop tard. Aujourd'hui cependant tu ne tournes pas le dos à tes responsabilités.
Je te raconte nos vies sans toi, tu m'écoutes d'un air las et un peu absent. A l'image de ce que tu es à mes yeux un fantôme.
Je te quitte, je m'aperçois que tu n'as pas grand chose à dire, toujours aussi transparent.
Les gens ont l'air de m'observer étrangement. Je m'éloigne.
Ricardo SANTIAGO le 27 septembre 2012
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