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Le roi des lutins, comme chaque année, s’exprime.
En substance, il dit ceci : « Notre Royaume est le plus puissant, lutines, lutins, ne baissez pas les bras ! ».
Je poursuis des yeux une étoile filante, c’est un avion qui s'écrase.
Sans doute, a-t-il percuté un dragon ?
Les lucioles ne peuvent plus grand-chose, elles scintillent amèrement, leurs larmes sont autant de gouttes de pluie.
Cependant, chouette ! (hibou, genou, caillou ), l'aéroplane continue son vol, le récit a été modifié, quelle bonne idée !
il est là !
Bel oiseau d'acier qui Jamais ne va s'écraser.
Ici, dans mon pays merveilleux, je suis le Maître des destins heureux.
Seigneur des gens, toujours bienveillant.
Le tableau est peint à ma convenance
J'écris, imagine, façonne !
Un escadron de colombes, survolent des pays dévastés.
À leur passage, les paysages sont sublimés, les soldats laissent choir leurs armes de désespoir.
La vie retrouve sa quiétude, les rires des enfants résonnent au firmament.
La nature s'immisce dans les cités de béton, fleurs sur tous les balcons.
Les habitants des villes sont aimables, généreux,respectueux.
Mon pinceau imaginaire, gribouille à la chaîne des millions de sourires !
Dans les Pavillons, jour et nuit, l'amour fait son nid.
Les indigents vivent dans de jolies appartements entourés de proches aimants.
Je réécris toutes les histoires tristes, leur trouvant des fins heureuses.
Quel est ce miracle ?
Les fées miraculeux ?
Les fées papillon ?
Cher ange, vois comment d’un simple geste de la main, je te retrouve, brisant les barrières et les distances, effaçant ton chagrin.
Mon imagination, disperse les nuages, nous marchons, ensemble sur cette plage.
Je jette des éclats d’argent sur la mer qui ondoie doucement.
Quelle chance de pouvoir ainsi changer le cours des destins.
Le réveil m’arrache à mes chimères.
En quelle année sommes-nous ?
Ainsi, tout cela n’était qu'un mirage ?
La complainte éplorée de la banalité, côtoie de nouveau la réalité.
Mon regard embrasse les cieux.
Qui vois-je virevolter, m’illuminer ?
Des messagers qui me susurrent que le Paradis n'est pas si éloigné.
Il suffit juste d'aimer.
Texte Protégé Copyright © 2017 Ricardo SANTIAGO
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