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Au secours ! "
Le compte est bon, zéro plus zéro, j'ai beau faire, ça fait toujours zéro !
Zéro appel téléphonique, pas la moindre vibration, pas la moindre palpitation, le portable est mort pour la France !
Sonnez trompettes !
Sonnez musettes !
Je m'éteins droit dans mes chaussettes.
Ma besace est remplie de dénigrements, dans la rivière de mes chagrins, je la jette.
Qui m'aime me suive !
Je me retourne sur le désert du dédain qui s'étend sans fin.
Fosse commune, pas de fausses peines, sans regrets m'élevant.
Chacun sa vie, tant que les oiseaux chantent, tout va bien !
Puis, dès que la potion devient amère, les amis se font rares, la famille compatit à distance.
Toi ?
Es-tu là ?
Ne bouderais-tu pas ?
Un baiser ?
Un dernier pour la route ?
Même pas ?
Tu me " hais me " ?
Si je m'agenouille, te demandant pardon, m'en voudras-tu encore ?
La vague m'emporte, prends ma main !
Ne me laisse pas dériver sur les rives de l'oubli.
Tes grands yeux me suivent, happé, balloté jusqu'à la nausée.
Des ombres se dressent devant moi, le visage défait, j'ai la larme à gauche, l'accueil est glacial.
Mes pêchés, je les traîne, ici aussi.
Les flammes de l'enfer me lèchent l'épiderme, le diable ricane, mon âme est damnée.
Les ténèbres, soudainement, s'écartent, est-ce toi mon Ange ?
Sauvé ?
En haut, la lave qui serpente ne me fait plus peur.
Ma belle, aurais-tu défendu ma cause ?
Suis-je gracié ?
Des êtres bienveillants m'offrent l'amour qui me manquait tant sur terre.
Ma divine, ta passion pousse les portes du Paradis !
Rejoins-moi ! Je t'attends !
Texte Protégé
Copyright © 2017
Ricardo SANTIAGO
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