LES CHRONIQUES DE RICARDO 101

Bourrins du matin : turbin, chagrin, Pétain, tsointsoin (rayez les mentions inutiles). La bétaillère est à son maximum.

Louanges derechef à la ligne P !!!!

Direction la capitale !

Un litre et demi d'eau de source enfilé sous mes yeux par une dame qui pivote, pivote, boit, boit, boit.

Voilà le spectacle affligeant que je supporte à 7H01.

Les autres font la gueule.

Mercredi, l'île aux enflants !

J'essaie de me divertir comme je pneu en roue libre.

Je lui ferais bien avaler sa bouteille en plastique, tiens.

Des fois, nous sommes méchants.

Écraser les pieds de cette jeune constipée, contrariée comme moi de ne pas profiter du confort du train.

Hier soir, ça devait arriver, pour me distraire j'ai incendié mon écran plat.

Danse de la pluie pour célébrer cet événement.

Ensuite lecture d'un livre en papier.

Titre de l'œuvre : À la piscine, j'ai pas pied.

Rires de mes fidèles lecteurs.

Questionnement dubitatif des autres sur mon état mental.

Un mental, des manteaux (ça réchauffe en hiver).

Retour dans la prison sur rail.

Ce matin, direction Barbes, vente de poudre magique à mes clients chéris.

" T'en veux c'est de la bonne, Elle fait le ménage ".

Ariel, Omo (ça pionse), Persil, gousses d'ail....

Je vais me faire tout plein d'argent secret.

Et demain, fuck ! La ligne P ! Je roulerai en Porsche.

Et la Porsche est joyeuse car la porcherie !

Allez à Demain.

Ricardo Santiago, le 20 Mars 2019