LES CHRONIQUES DE RICARDO 107

Dimanche, je poursuis mon chemin ferroviaire.

Samedi fut une journée où le passé m'a malmené, secoué, désorienté.

Hier chevauchait aujourd'hui, brutalement.

KO technique, cerveau ruiné pour la journée.

Les images me charriaient des vignettes légères puis des instants affligeants.

Vous savez, lorsque les gens aimés font le grand saut.

Adieu ! Adieu !

Je prie pour eux.

Les vilénies, les hypocrites, la méchanceté se cachent dans les coins sombres de la mémoire.

Malgré le combat intérieur qui nous affaiblit pour les éloigner très loin, la sarabande des mesquineries tournoie lors de nuits anxiogènes.

Je lutte pour tenir debout.

Je compose pour qu'on n'entrevoit aucune faille.

Les églises deviennent des refuges incontournables.

Malgré tout, je sortirai vainqueur de ces épreuves.

Après les ténèbres, les nuages menaçants, les éclairs qui zèbrent le ciel, l'astre solaire finit systématiquement par s'imposer.

Ricardo Santiago le 28 Mars 2019.