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" Bla ! Bla ! Bla ! "
Deux jeunes commères déblatèrent sans fin dans le train.
Un papy qui ne fait pas de la résistance s'adresse à son portable.
" Bla ! Bla...."
Il est sept heures du mat et j'ai des frissons.
Ils élèvent le thon...
Hein ? Le ton...
Ça balance pas mal ( à Paris )....
Balloté, j'écris cette petite prose.
La fille, juste à mes côtés a une mine de constipée.
C'est Vendredi !
Miracle !
Je suis assis !
À cette heure là, c'est incroyable mais vrai...
Je m'agenouille devant les passagers qui me prennent pour un fou ( de Dieu ).
Remerciements au Seigneur d'avoir pu poser mon séant sur un fauteuil, d'avoir la chance de respirer, manger, me laver et des centaines de verbe en " er ".
Le monstre de métal arrive, Gare de l'Est.
Dite, Gare du leste.
Les gens bons à tête de cochon, s'agitent déjà pour sortir.
Il fait beau !
Il fait chaud !
Des tas de mots sonnant en "o", comme Ricardo. mon héros.
À genoux sur le quai, incantations ...
Je suis pur, sûr , mûre et very happy, d'avoir déniché des rimes en " ur ":
Voiture, peinture, chaussures, agriculture....
Mal rasé, fripé, des flics me prennent pour un dangereux terroriste.
Ils me rouent de coups, me brisent le cou, font voler en l'air mon élevage de poux.
Mort ! Mort !
Un hommage m'est rendu, quelques jours plus tard !
victime de violences policières !
Les " saigneurs ".
D'en haut, je fais des prières avec Mike Brant....
Brant ! Pour ne pas se tromper !
Doux Jésus !
Mais ? Mais !?
Ma prose part en quenouille de Panzani...
Stop ( ou encore ? ) !
Nous nous arrêtons, las....
Veuillez agréer, mes amis.....La suite demain (?).
" Bla ! Bla ! Bla ! "
Texte Protégé Copyright © 201 8 Ricardo
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