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Elle a une de ces chances !
Sa photo orne mon mur, Je jette des fléchettes dessus.
" Je te hais, un peu, beaucoup, à la folie....Je te hais, tout court "
Désolant, l'œuvre d'art s'écaille, vieille croûte bonne à jeter.
Je laisse le soin à un autre crétin de s'occuper de cette antiquité.
Son univers nauséabond était un miroir aux alouettes.
Tout le monde, il est beau !
Tout le monde, il est gentil.
Horreur et damnation !
Tout était en toc...
Brrrrrr !!!!
Dans la forêt, j'aimerais me perdre.
Aller simple.
Les branches s'ouvrent puis se referment.
Le soleil darde les feuillages, le village est un lointain souvenir.
Sur la mousse, mon corps s'étend.
Sans doute, quelques animaux m'observent.
Avant , la peur me tenaillait, pénétrer seul dans cet environnement serein mais un peu inquiétant, eut été inimaginable.
Aujourd'hui, Je m'en moque.
Même pas peur.
La solitude est une amie qui ne vous trahit pas.
Elle ne vous déçoit jamais.
Le sommeil me gagne.
Trajet direct vers les étoiles.
La lune brille comme une pièce d'argent.
Le soleil est un Louis d'or.
Les nuages sont des boules de coton.
Léger comme une plume, cet endroit que je rejoins me convient.
D'en haut, j'ai observé un faon se pencher sur ma carcasse.
Il s'en est prestement éloigné pour retourner vers la vie.
Monsieur T découpe de la viande, Monsieur L plonge dans des abîmes , mademoiselle I est très occupée.
Partir sans esclandres, sur la pointe des pieds, n'est-ce pas une forme de respect ?
Le portrait est décoré d'une multitude de petits trous.
Les yeux de jade sont transpercés.
La maison abrite des vestiges d'un passé malheureux.
Les histoires d'amour finissent mal en général.
Le portable vibre.
Un message, deux, trois, nous irons aux bois.
Mon téléphone est un jeu de dames.
C'est la vie qui me secoue.
La lumière m'éclabousse brutalement.
Les ténèbres avaient un charme vénéneux, je préfère m'en éloigner.
Les abeilles bourdonnent, les oiseaux font des vocalises.
Finalement, le ciel peut attendre.
Texte Protégé Copyright © 201 8 Ricardo SANTIAGO
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