Calmons-nous.

Calmons-nous, la vie est très courte pour s'entre déchirer.

Je vois que nous sommes très existés, je ne sais pas si le fait de hurler ainsi va arranger la situation.

Les guerres commencent comme ça, on s'énerve et puis on s'écharpe.

Tiens, prenez une fleur entre vos dents et allez siffler là haut sur la colline, ça ira mieux après.

Arrêtez de vous prendre la tête, stoppez net votre agitation, votre cœur n'y survivra pas, prenez des herbes, que sais-je ?, une bonne tisane, des substances illicites si cela peut vous rendre plus heureux et serein.

Aimons-nous, susurrons nous des mots tendres, courons à travers les champs, cheveux au vent (pour ceux qui en ont encore), faisons du yoga, respirons à plein poumons des ondes positives.

Tranquille, lâchez un sourire au lieu de grimacer, arrêtez de vous usez les cordes vocales et de déverser invectives.

Regardez comme vous êtes vilain quand vous vous agitez comme un pantin, alors que lorsque vous êtes détendu et que vous étalez de bonnes intentions, tout va mieux.

Mais je vois, vous n'entendez rien. Vous continuez à parler fort. Vous refusez ma camomille, vous devenez rouge de colère, un pied déjà en enfer.

Excusez moi, mais je n'ai pas de temps à perdre, j'ai des gens à aimer.

Je m'éloigne, je sens que vous allez exploser comme dans les dessins animés.

Allez je fuis cette situation ridicule, des fous qui sont en transe ça pullule, je préfère le calme et la paix alors, oui, je m'en vais.

Ricardo SANTIAGO le 14 octobre 2011