Un texte sinon rien

Auteur à succès (chez lui), il a écrit notamment un superbe roman sur son expérience en Antarctique. « Ma vie dans un igloo ». Longue réflexion sur la condition humaine en milieu hostile. Son combat avec un ours à mains nus est l’un des moments forts du livre. Notamment lorsqu’il lui arrache la tête en hurlant et effrayant des mouettes qui n’avaient rien à faire là. Communiquant en Morse avec les phoques, sa liaison torride avec un pingouin et une ode au grand n’importe quoi. Il vécut ensuite à Paris sous les toits, subsistant grâce à la vente de toiles qu’il peignait sans talent. Il essayait, ensuite, de refourguer ses croutes à des vieilles femmes fortunées. La plupart du temps, elles finissaient à la poubelle (les toiles) et il devait assouvir les désirs pervers de ces dames d’un âge certain. Il connut après une longue période de vache maigre, son premier grand succès littéraire avec « Mes heures passées à glander », 500 pages sur rien, où il traine son ennui et l’ennui du lecteur pour ne parler de rien. Sa rencontre avec le grand acteur Rocco, lui ouvre grand les portes du porno familiale où sa souplesse le rend vite un habitué de ce type de film où il donne de sa personne. Il en tire un œuvre flamboyante, X-Man. Mi- romancée, mi autobiographique. Sa liaison torride avec une autruche est légendaire. Il vécut 20 ans avec elle. Cette relation fit grand bruit, notamment au zoo de Vincennes. Lassé d’écrire, il s’adonna au saut à la perche et gagna une médaille d’or aux jeux olympiques. Plus tard, il fut pris de passion pour la pétanque et arracha la coupe Ricard au championnat de France de boules avant d’accoucher d’un nouveau bouquin « La terreur du cochonnet ». Il acheva son existence alcoolique, drogué et hantant les soirées dépravées d’un homme politique célèbre avant de s’immoler Place de la Concorde sous les applaudissements de touristes japonais qui pensaient assister à un spectacle de rue. Ricardo SANTIAGO le 19 févr. 14