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Interlude 2, lundi au soleil.

par chroniquesterriennes.over-blog.com 3 Mars 2014, 06:39

Interlude 2, lundi au soleil.

Interlude 2. Elle m’a dit, la grande dame, que je devais commencer la journée paisiblement. M’occuper d’une manière ludique et ensuite plonger dans les taches moins agréables. Donc après une nuit à entendre la pluie jouer des claquettes sur les fenêtres, j’ai saisi mon ordinateur et me suis emparé du clavier (ce qui me conforte dans ce puissant pouvoir des rimes en »é »). Mais que pouvais-je bien écrire sans offusquer qui que ce soit ? Comment faire sourire des gens qui déjà appréhendaient la veille, le lundi matin ? Comment, ne serait-ce, que me convaincre que tout allait bien ? Ne pas parler politique. On ne se fait que des ennemis. Gauche, droite, nous sommes les carabiniers ! Ne pas évoquer une quelconque religion. Moi qui hais les dogmes. Les sujets rapetissent. Je cherche quelque chose de léger. Hier, je suis allé courir. J’ai traversé la France intemporelle. Pas idéale, elle n’a jamais existé. Peut-être les fameuses trente glorieuses ? On croise quelques dinosaures qui en ont profité. Endimanchés, conduisant à 100 kilomètres heures sur autoroute et 20 en agglomération. Ce sont les seuls qui consomment, chez Truffaut Paysagiste ! Heureusement qu’ils sont là et dégainent leur portefeuille car où en serait-on sans eux ? Où serait l’économie ? En même temps, diront les mauvaises langues, on paie leurs retraites. Mais, voyez, comme je m’égare. Tiens ? Si nous devisions des gens qu’on aime. Ceux pour qui chaque jour, on a peur. Eux qui sont notre raison d’être. Un matin s’ils n’étaient plus là, j’irai rejoindre mes amis les anges. Pourquoi continuer sans amour ? Alors, j’arrache les pétales des Marguerittes. Je tombe toujours sur je t’aime à la folie. Etrange. Je me blottis contre eux, quand je suis dans l’étau de mon affliction. Vous me sauvez la vie ! Alors, je continue à avancer. Pour ces gens-là. Me disant que la vie vaut la peine d’être vécue. Ricardo SANTIAGO le 3 mars 14

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