Tu as laissé notre amour dépérir, lui tournant le dos, t'éloignant, taciturne, dédaigneuse.
Notre passion s'est flétrie puis a été balayée par un hiver trop rude.
Point de remords, ton cœur de marbre n'a jamais eu d'empathie.
Naïvement , j’espérais que tu reviennes, tel un enfant, bercé d'illusions.
Mais, tes démons t'avaient rattrapée, ils te consumèrent.
Le temps a cicatrisé les plaies de mon âme meurtrie.
Un rivage plus accueillant me fit jeter aux orties, nos chroniques démodées.
Ton portrait au gré des années avait perdu de sa superbe.
Tu m'effrayais, désormais !
Morte vivante, tu avais, décidément, moins d'attraits.
Aujourd’hui, je me gausse de cette farce que fut notre relation.
Aujourd'hui, tout simplement, je revis.
Texte Protégé Copyright © 2017 Ricardo SANTIAGO
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