La personne qui juge mon état de santé, ne lève pas le nez de son clavier, me niant.
La décision est déjà prise.
M’écoute-telle, seulement ?
Pourquoi se donner la peine ?
Un poids pour la société.
C’est tellement merveilleux de se sentir à ce point ignorer.
Les mains posées sur son bureau, je l’observe.
Suspens…Va-t-elle me regarder ?
Frénétique, elle joue du clavier, assise, c’est peut-être un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup.
Dehors, les nuages m’accompagnent.
Ils chialent, un peu, pour me soutenir.
Le robot, finalement, lève les yeux au ciel…
J’ai la sensation de lui avoir fait les poches, c’est moche !
Presque envie de courir chez Cetelem ( ou l’aime pas ) pour rembourser ces gens.
Malades…Comédiens…Même pas vrai…
Le papier vaut plus que toi…
L’humain n’est plus qu’un machin…
Le fric ! L’oseille ! Le pognon !
Fermez les coffres forts…
Les morts la faim pourraient venir manger vos liasses…
Texte protégé Copyright © 2018 Ricardo SANTIAGO
commentaires