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LES CHRONIQUES DE RICARDO 285

par chroniquesterriennes.over-blog.com 19 Octobre 2019, 16:26

C’est l’été et ça dure toute l’année.

Les écologistes râlent, la planète se meurt, couic ! 

Adieu vaches, cochons, humanité…

Plus de queues au Laideur Price, plus de foule dans le métro, de voitures, trottinettes et vélos.

Plus de séries pourries, de multimillionnaires courant après un ballon, d’hommes politiques en costard cravate...

Adieu monde cruel !

Retour en arrière, fin de la civilisation de consommation.

Retour aux peaux de bêtes, à la guerre du feu et de la flemme.

Retour à la fornication violente au bord de l’eau.

Quoi ? Quoi ? Moi ? Pessimiste ?

Je suis un immortel, que voulez-vous ? La foudre m’est tombée dessus et j’ai le visage de Christophe Lambert, sauf que je ne louche pas. Et je ne picole pas non plus.

Je me balade en kilt, ça rend jaloux les bonhommes que je croise, car mes jambes sont fort bien sculptées. C'est simple, je suis fait au moule de la tête aux pieds.

Je vous assure depuis le début de mon existence, j’en ai vu de la connerie humaine !!!

Des batailles sanglantes, de la violence, de l’injustice.

J’ai traversé toutes les époques et pas une seule qui ne donne la nausée.

Sauf, peut-être, les années érotiques, 1969 et les trente glorieuses. 

Sea, sexe and pas sun… Sauf en été.

C’était une époque où on avait chaud dans son slip mais où nous grelotions dehors.

Sacré bon sang ! Je deviens un vieux con. Même ma façon de jurer est celle d'un tocard old school.

Toc ! Toc ! Un Highglandeur frappe à la porte.

Il veut récupérer mon immortalité.

Il va voir celui-là ! Il va payer pour les autres.
Bagarre à l’épée sous les applaudissements des perruches, poissons rouges, ragoût toutou et Madame O en complète extase.

La tête de l'ennemi roule à mes pieds, je récupère son énergie.

Fête dans le jardin, enterrement de première classe de ce belliqueux.

Plus tard dans la journée, visite d’Hercule Navet, le détective privé, urbanités d’usage, il colle sa truffe dans mon domicile.

Nous lui offrons du chou à manger, comme il est fin gourmet il ne peut pas refuser.

Il repart totalement gavé, nous envoyant quelques missiles fétides dans la maison avant de nous quitter.

Qui a dit que le chou ne faisait pas péter ?

Voilà, une histoire qui passe bien volontiers du coq à l’âne.

Mais ne dites pas qu’elle manque de profondeur ?

Au fait ? Il nous reste du chou 
Ça vous dit ?

Ricardo Santiago, le 14 octobre 2019

L’image contient peut-être : plante et nourriture
 

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