Les mini-chroniques de Ricardo 13

Les mini-chroniques de Ricardo 13

Je n'en crois pas mes yeux, après avoir croisé Belmondo notre sautillant acteur, moins bondissant pour le coup, puis un ministre lubrique aux initiales bien connues dans les milieux interlopes, qui vois-je ?

Notre Dieu Président.

Il est là, écrasé comme un anonyme par la foule sur la ligne B du RER.

Il est malmené par les sacs à dos, les poussettes, les abrutis hurlant dans leur portable, ceux qui puent, les gros, les grands, les petits, Mimi Mathis.

Je peux le toucher, caresser sa chevelure, lui faire des chatouilles.

Ému, je l'apostrophe.

"Monsieur le Président, vous Ici, je vous croyais Zozo."

Il m'explique, qu'après avoir sacrifié sa retraite de président, il voulait communier avec le peuple qui souffre à cause des grèves.

Je le serre dans mes bras, nous faisons des selfies entourés du bétail, je lui serre la pince comme le petit Prince.

Il est encore plus beau que sur les photos.

Pour fêter notre rencontre sur le quai de la Gare du Nord, nous chantons la Marseillaise, touchés par la grâce.

Quel merveilleux mardi !!!

Ricardo Santiago le 14 Janvier 2020